Knowledge for Development

Développements


Optimiser l’utilisation de l’eau pour l’irrigation au goutte-à-goutte au Burkina Faso

Cet article décrit l’application de la technologie de capteurs sans fils adaptée aux conditions climatiques locales et destinée à avertir les petits producteurs des régions semi-arides du Burkina Faso du meilleur moment pour irriguer en fonction du besoin des plantes, avec pour résultat de meilleurs rendements et des économies d’eau. Cette nouvelle technologie est basée sur des stations météo à bas coût sans fil permettant de collecter en continu des données fiables de manière automatisée. Les mesures hydrométéorologiques sont mises à la disposition des utilisateurs locaux en temps réel par le biais du réseau de téléphonie mobile et de l’interface web Climaps. Cette technologie a été développée dans le cadre d’un projet de R&D dirigé par le Centre de Coopération & Développement (CODEV) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, en partenariat avec la start-up Sensorscope.  (EPFL, 15/12/2014)

22/02/2015


Optimiser l’utilisation de l’eau pour l’irrigation au goutte-à-goutte au Burkina Faso

La technologie de capteurs sans fils adaptée aux conditions climatiques locales et destinée à avertir les petits producteurs des régions semi-arides du Burkina Faso du meilleur moment pour irriguer en fonction du besoin des plantes, a été développée et testée. Cette nouvelle technologie est basée sur des stations météo à bas coût sans fil permettant de collecter en continu des données fiables de manière automatisée. Les mesures hydrométéorologiques sont mises à la disposition des utilisateurs locaux en temps réel par le biais du réseau de téléphonie mobile et de l’interface web Climaps. Cette technologie a été développée dans le cadre d’un projet de R&D dirigé par le Centre de Coopération & Développement (CODEV) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, en partenariat avec la start-up Sensorscope.  (EPFL, 15/12/2014)

8/03/2015


Evaluer l’efficacité de la formation en réalisation de vidéos sur smartphones dans l’identification des plantes invasives

Les sciences citoyennes sont en expansion compte tenu de la croissance rapide et de la popularité grandissante des smartphones qui met à disposition de plus en plus de citoyens des outils de collecte de données sophistiqués. Jared Starr et ses collaborateurs de l’Université du Massachusetts (Amherst), aux Etats-Unis, affirment qu’avec les applications pour smartphones, il est de plus en plus pratique d’obtenir des données de haute qualité à un coût nettement inférieur à celui des données collectées dans le cadre d’études traditionnelles. Il convient toutefois de surmonter un obstacle aux projets de science citoyenne : la question de savoir comment les participants sont formés dans la mesure où le modèle traditionnel de formation « en personne » peut être excessivement onéreux à mesure que l’échelle spatiale d’un projet augmente. Dans le cadre d’une étude sur l’identification des plantes invasives menée dans le Massachussetts, les auteurs ont exploré les solutions possibles et analysé trois modèles de formation : 1) en personne, 2) par vidéo à partir d’une application, et 3) par textes ou images à partir d’une application. Selon eux, les participants ayant reçu une formation par vidéo sont aussi performants que ceux ayant bénéficié d’une formation en personne. Cette conclusion, entre autres, a une incidence sur de nombreux projets scientifiques citoyens nécessitant des méthodes alternatives pour former efficacement les participants lorsque la formation en personne s’avère peu pratique et trop coûteuse.    (PLOS ONE, 05/11/2014)

31/12/2014


Contrôler la performance des systèmes agricoles et alimentaires

Le Réseau des solutions pour le développement durable (SDSN) des Nations Unies préconise la création d’un tout nouveau système d’information global s’inspirant du partage de données ouvertes et de l’apprentissage en temps réel pour favoriser l’innovation agricole. Le SDSN fait observer que les pays doivent entrer dans l’ère du numérique et s’engager à mettre en œuvre différentes technologies  numériques au service de l’agriculture, en mettant l’accent sur la pertinence et la faisabilité au niveau local, afin de collecter de nouvelles données désagrégées, faciles à partager et plus transparentes pour favoriser la responsabilité. Nombre de lacunes, perçues ou réelles, pourraient être comblées si les méthodologies et les outils d’information existants étaient plus adaptés et facilement accessibles. Les technologies nécessaires au développement d’un tel système d’information comprennent les systèmes d’information géographique (SIG), la télédétection, les systèmes de positionnement mondial (GPS) et les nombreux outils internet et smartphones, comme les applications pour téléphones mobiles, les médias sociaux et l’externalisation ouverte.   (UN SDSN, 10/01/2014)

31/12/2014


Evaluation des statistiques sur la production rizicole en Ouganda

Le présent article met en relief l’état déplorable des capacités et des méthodologies statistiques agricoles en Ouganda et dans d’autres pays en développement. Le doute l’emporte souvent face à l’exactitude des statistiques de la FAOSTAT (Banque de données statistiques de production des cultures de la FAO), notamment en Afrique subsaharienne. Masao Kikucho, de l’Université de Chiba au Japon, et une équipe d’experts du JICA (Agence japonaise de coopération internationale), ont examiné les récentes révisions statistiques officielles du riz en Ouganda ainsi que les statistiques sur le riz tirées du recensement Ougandais sur l’agriculture. Ils mettent en évidence certaines anomalies dans les statistiques de base sur le riz (surestimation, variations importantes) et proposent des révisions possibles (en utilisant des données par district et sur la production moyenne).     (Tropical Agriculture and Development, 11 /09/2014)

31/12/2014


AgroCentral : institution de clearing agricole numérique en Jamaïque

AgroCentral utilisera des technologies web/SMS pour connecter les petits agriculteurs directement aux acheteurs. L’idée de cette application est née lors du Startup Weekend Jamaica (SWJA) en octobre 2013 et elle sera lancée en août 2014. AgroCentral utilise un modèle comme eBay permettant aux exploitants agricoles d’alerter les acheteurs via SMS lorsqu’ils souhaitent vendre leur production. Cela leur permet d’éliminer les intermédiaires, de négocier des marges plus élevées et de jauger l’évolution de l’offre et de la demande sur le marché. Les agriculteurs envoient simplement un SMS à un central, mentionnant le type de produit offert, la quantité disponible et le prix souhaité. Les acheteurs potentiels peuvent consulter le portail d’AgroCentral ou recevront également un SMS s’ils ont indiqué leur volonté d’acheter. Ils peuvent négocier directement avec les agriculteurs ou adresser une demande au site web. Cette demande sera relayée, de nouveau par sms, vers l’ensemble des agriculteurs inscrits susceptibles de pouvoir y répondre. Les acheteurs ont également accès aux profils complets des agriculteurs, comprenant la situation géographique de leurs exploitations, les cultures pratiquées et les capacités d’offre. Grâce à AgroCentral, les agriculteurs ont la possibilité de trouver rapidement un marché pour leurs produits périssables.   (Trade & Export Finance, 09/05/2014)

28/07/2014


Systèmes de traçabilité alimentaire : différences quant à la volonté de payer pour assurer la salubrité des aliments

Dans cet article présenté lors de la conférence internationale 2014 sur la sécurité alimentaire et la nutrition, Francesca V. Hansstein, du Département finances et de l’économie de l’Université de Shanghai, en Chine, passe en revue les récentes conclusions sur les connaissances et les attitudes des consommateurs à l’égard de la traçabilité alimentaire dans l’Union européenne (UE), en Chine et en Amérique du Nord. Une étude critique d’articles universitaires publiés entre 2003 et 2013 a été menée et seize articles au total ont été sélectionnés. Les résultats de l’étude indiquent que les consommateurs sont très attentifs à la sécurité sanitaire et à la qualité des aliments mais qu’ils connaissent mal le concept de traçabilité, notamment en Chine. Les pays et les couches de la population n’ont pas la même volonté de payer pour une sensibilisation au problème de la salubrité des aliments. L’âge, le niveau d’instruction, le revenu et la salubrité des aliments sont les facteurs qui influencent le plus l’acceptation d’une traçabilité et de ses attributs par les consommateurs. Hansstein recommande aux producteurs et aux décideurs politiques d’œuvrer de concert pour sensibiliser les consommateurs aux avantages de la traçabilité alimentaire.    (AgEcon Search, 2014)  

30/06/2014


Les technologies de l’information appliquées au processus de traçabilité dans la filière du blé

Le système de traçabilité dans la chaîne alimentaire est un différentiateur de marché pour les entreprises manufacturières. Très apprécié des consommateurs, ce système est de plus en plus utilisé depuis l’apparition de certains problèmes de consommation alimentaire. La législation, les normes de qualité et les meilleures pratiques régissent désormais le processus de traçabilité. Cet article de Monica Sherer et Maria Gomes, de l’UEPG, au Brésil, met l’accent sur les principales réglementations qui permettent d’établir les procédures visant à assurer la sécurité sanitaire des aliments en termes de traçabilité et présente par ailleurs l’évolution des technologies de l’information dans ce domaine. Bien que ces dernières soient toujours en cours d’élaboration, il existe encore de nombreuses opportunités de croissance et d’innovation. Il est donc possible de percevoir les similitudes entre différents modèles de traçabilité, mais aussi d’identifier les points de la chaîne d’approvisionnement du blé auxquels s’appliquent les processus.    (African Journal of Agricultural Research, 24/04/2014)  

30/06/2014


Présentation du nouveau système de surveillance de la pêche

M. Bernard Esau, Ministre des pêches et des ressources marines de la Namibie, a exhorté toutes les entreprises de pêche qui ne disposent pas encore du Système de surveillance des navires (VMS) du ministère de l’installer au plus vite. Le VMS, qui surveille les activités des navires de pêche en mer, a été installé en 2002 mais est devenu obsolète au fil du temps et n’a pas donné satisfaction au ministère. Celui-ci a alors commencé à chercher des solutions possibles afin de moderniser le système et faire en sorte qu’il soit conforme aux normes internationales en la matière, et a acquis ce nouveau système. Grâce à lui, le ministère est désormais capable de surveiller les navires de pêche détenteurs d’une licence et opérant dans les eaux namibiennes et internationales.    (New Era Namibia, 17/03/2014)  

30/06/2014


La Commission européenne lance un projet pilote de libre accès aux données issues de la recherche financée sur fonds publics

Les informations précieuses obtenues par les chercheurs dans le cadre des nombreux projets financés par l’UE vont être partagées gratuitement grâce à un projet pilote « Horizon 2020 » sur le libre accès aux données issues de la recherche. Les chercheurs œuvrant aux projets qui participent à cette initiative pilote sont invités à mettre à la disposition des autres chercheurs, des industries innovantes et des citoyens les données scientifiques qu'ils auront obtenues, et notamment les données nécessaires pour valider les résultats présentés dans des publications scientifiques. Ce projet pilote « Horizon 2020 » sur le libre accès aux données issues de la recherche est l'équivalent, pour l'information scientifique, de la stratégie en matière de libre accès aux données mise en œuvre pour les informations du secteur public : elle vise à élargir et à améliorer l’accès aux données générées par les projets, et leur réutilisation, au profit de la société et de l'économie.   (European Commission, 16/12/2013)  

30/06/2014


Système de cartographie du gel en temps quasi-réel pour les plantations de thé au Kenya

RCMRD/SERVIR-Africa et la Fondation de recherche sur le thé du Kenya (TRFK) ont développé et mis en place des réseaux de capteurs sans fil au Kenya pour appuyer un système automatisé de cartographie du gel en temps quasi-réel destiné à alerter les responsables de plantations de thé en cas de changement notable des températures. Ce système identifie et affiche les zones touchées par le gel en analysant les données de températures au sol durant la nuit du spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) de la NASA installé à bord des satellites Terra et Aqua. Chaque matin, après avoir recueilli des données pendant quelques heures, le système transmet par email des cartes conviviales identifiant les zones à fort potentiel de gel aux Services météorologiques du Kenya (KMS), à la TRFK et aux compagnies d’assurance agricole. Outre les données dérivées de satellites, le système intégrera prochainement un modèle de prévision numérique pour aider à cartographier les zones présentant un potentiel de gel jusqu’à trois jours à l’avance.  https://servirglobal.net/Global/Articles/tabid/86/Article/1278/servir-helps-tea-farmers-in-kenya.aspx   (SERVIR, 28/01/2014)

13/05/2014


La valeur des conseils prodigués : l’utilisation de la téléphonie mobile dans la vulgarisation agricole

Les écarts impressionnants de productivité agricole dans le monde tiennent généralement compte de plusieurs facteurs  – taille des exploitations, aversion au risque des agriculteurs et restrictions de crédit – susceptibles de limiter l’adoption des nouvelles technologies. Cet article adopte une approche différente : les pratiques managériales permettent-elles d’expliquer ces écarts de productivité ? Les résultats d’une évaluation aléatoire de l’introduction d’un service de conseil agricole par téléphone mobile destiné aux producteurs de coton du Gujarat (Inde) montrent que les exploitants utilisant ces services se tournent généralement moins vers d’autres exploitants ou les distributeurs d’intrants pour leur demander conseil. Les pratiques de gestion évoluent également : utilisation de pesticides plus efficaces et réduction des dépenses consacrées aux pesticides moins efficaces et dangereux. Les agriculteurs semblent par ailleurs disposés à suivre les conseils prodigués sans même se poser la question de savoir si ces conseils sont appropriés, car le manque d’éducation entrave l’acquisition des connaissances.   http://hbswk.hbs.edu/item/7150.html   (Harvard Business School, 03/01/2013)

17/12/2013


Enquête et analyse des besoins de données des acteurs agricoles en Afrique

Le DFID (Royaume-Uni) a mené une enquête à grande échelle auprès des acteurs du secteur de l’agriculture durable en Afrique afin d’évaluer les tendances actuelles et émergentes concernant la collecte, le traitement et la diffusion de données. L’enquête visait notamment à évaluer l’alignement des besoins de données ressentis sur les zones d’incertitude liée à la prise de décision. Seuls 36 % des répondants ont déclaré que ces besoins étaient liés à leurs incertitudes et seulement 15 % d’entre eux ont indiqué que les besoins ressentis étaient alignés sur les incertitudes et les efforts déployés pour collecter les données. Les données sur les sols ont été les plus fréquemment citées, suivies des données sur les marchés, le climat, la biodiversité et la pauvreté. Parmi les recommandations visant à améliorer la collecte et l’utilisation de données dans le secteur agricole en Afrique figurent notamment l’élaboration de bases de données SIG centralisées consultables en ligne, la prise de conscience des décisions clés et les informations nécessaires pour les soutenir.    http://agriculture.columbia.edu/2013/10/07/survey-identifies-emerging-trends-in-data-needed-for-sustainable-agriculture-in-africa/   (Columbia University, 07/10/2013)

17/12/2013


Renforcer les capacités institutionnelles de valorisation de la recherche : quels sont les facteurs qui favorisent l’engagement

Sara Grobbelaar, chercheur principal au CREST (Centre de recherche sur l’évaluation, la science et la technologie) de l’Université de Stellenbosch, écrit la troisième partie de son blog sur les facteurs qui favorisent le renforcement des capacités institutionnelles de valorisation de la recherche. Elle suggère aux universités de mettre en place les infrastructures appropriées et de renforcer leurs capacités afin d’améliorer le partage des données et de l’accès aux résultats de la recherche. Sara Grobbelaar estime que la diffusion de l’information et l’engagement effectif des divers intervenants procurent de multiples avantages : apprentissage mutuel, amélioration des résultats de la recherche et légitimité de la recherche. Selon elle, il est nécessaire non seulement de former les chercheurs et le personnel auxiliaire aux méthodes participatives, mais aussi de leur apprendre à administrer et à gérer des corpus de connaissances spécifiques.    http://goo.gl/eK1BsK   (DRUSSA, 10/09/2013)

17/12/2013


Radio universitaire : un outil pour la valorisation de la recherche

Tom Harber, chargé du programme DRUSSA au sein de l’Association des universités du Commonwealth, écrit un article de blog sur le rôle que peuvent jouer les stations de radio universitaires (généralement populaires et soutenues par l’administration) pour aider à valoriser les résultats de la recherche. Lors de récentes visites sur le campus DRUSSA, la question de savoir comment les stations de radio universitaires pourraient être intégrées dans une stratégie de gestion de la valorisation de la recherche a été soulevée. Les programmes radiophoniques pourraient notamment contribuer à valoriser les résultats de la recherche en facilitant la participation d’intervenants extérieurs – pour expliquer au public l’objet de la recherche scientifique, ses résultats et son impact réel, et encourager les débats radiodiffusés. Selon Harber, les universités doivent toutefois s’assurer qu’elles offrent une vraie reconnaissance aux intervenants afin de garantir le remplacement des communicateurs sur le campus.  http://goo.gl/5ZYJvA  Comment les agriculteurs tanzaniens tirent pleinement parti de la radio: http://opinionator.blogs.nytimes.com/2013/11/27/in-tanzania-farmers-reap-the-benefits-of-radio/  

17/12/2013


Relancer la recherche sur les semences : élaboration d’un nouveau système de gestion des banques de semences

Le Fonds fiduciaire mondial pour la diversité des cultures (Global Crop Diversity Trust) – une initiative visant à la conservation de la biodiversité agricole dans le monde – a demandé à Peter Cyr, gestionnaire d’une banque de gènes, et à son équipe, de mettre au point un nouveau système de gestion de données des banques de gènes (GRIN-Global) accessible gratuitement dans les pays en développement. Selon Cyr, « le partage des informations sera facilité dans la mesure où nous utiliserons le même système. Il s’agit d’un formidable outil de renforcement des capacités pour les pays en développement ». Auparavant, quasiment toutes les banques de gènes utilisaient un système différent de catalogage des données, d’où la difficulté pour les phytogénéticiens de trouver du matériel génétique. Le système GRIN-Global a été introduit dans les banques de stockage des semences du monde entier pour qu’elles puissent améliorer la gestion des données sur les ressources phytogénétiques.    http://www.weeklytimesnow.com.au/article/2013/11/04/587380_grain-and-hay.html    (Weekly Times Now, 04/11/2013)

17/12/2013


L’innovation dans les techniques de mesure permet une prévention efficace des pertes post-récolte

Steve Sonka, Directeur de l’Institut ADM pour la prévention des pertes post-récolte, Centre de recherche de l’Université de l’Illinois (Urbana-Champaign), écrit un billet  intitulé « L’innovation dans les techniques de mesure : perspectives et pratiques », dans lequel il examine les moyens possibles de faire face au manque de  disponibilité des données nécessaires pour évaluer les pertes post-récolte. Sonka explique que, pour les décideurs chargés d’évaluer les politiques nationales de  l’alimentation, les petits exploitants agricoles ou les gestionnaires tout au long de la chaîne alimentaire, le rapport coût/bénéfice des techniques de mesure n’a en  aucun cas justifié une collecte à grande échelle de données pertinentes. Selon lui, l’innovation dans ce domaine, qui permettrait une prévention plus efficace des  pertes post-récolte, nécessite de capitaliser dans de nouvelles technologies, et notamment les technologies de l’information et de la communication (TIC), comme la  téléphonie mobile et les plates-formes de réseaux sociaux. Il suggère un effort vigoureux qui permettra d’adapter les technologies qui ne sont pas initialement  destinées à l’agriculture, d’adopter des techniques analytiques sophistiquées et d’aligner les mesures incitatives pour concevoir des méthodes de mesure efficaces.     http://publish.illinois.edu/phlinstitute/2013/08/28/innovation-in-measurement-perspective-and-practice/      (ADM PHL Institute, 28/08/2013)     

20/09/2013


Le groupe de travail sur l’interopérabilité des données sur le blé a publié un projet de rapport

Le groupe de travail sur l’interopérabilité des données sur le blé fait partie du groupe de travail sur les données agricoles au sein de la RDA (Research Data Alliance).  Ce groupe sera attentif aux travaux des groupes de travail impliqués dans l’harmonisation des données, les métadonnées et la publication des données. Il interagira  en outre avec les experts du Système d’information sur le blé et d’autres projets sur les plantes, tels que TransPLANT et agINFRA, qui reposent sur des  technologies standards pour l’échange et la représentation des données. Le groupe de travail sur l’interopérabilité des données sur le blé tirera parti des mécanismes  de collaboration existants, comme le CIARD, afin d’impliquer le plus possible l’ensemble des acteurs dans ses travaux de recherche.      http://aims.fao.org/community/open-access/blogs/case-statement-wheat-data-interoperability-working-group    (AIMS, 02/09/2013)  

20/09/2013


Lancement du Réseau des systèmes d’information des marchés en Afrique de l’Ouest (WAMIS-NET)

Début juillet 2013, la Commission de la CEDEAO a lancé le site web du Réseau des systèmes d’information des marchés en Afrique de l’Ouest (WAMIS-NET) afin de fournir aux acteurs  concernés des informations fiables et actualisées sur les 400 marchés de produits agricoles ruraux et urbains dans la région. Dix Etats membres de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Côte  d'Ivoire, Guinée, Niger, Nigeria, Mali, Sénégal et Togo) bénéficieront des services offerts par ce portail, tels que la publication de statistiques pertinentes et de rapports analytiques – et leur  mise à jour quotidienne – sur l’évolution des marchés et des échanges commerciaux. Le site web offre un accès aux cartes interactives des marchés et propose les prix des denrées de  base pratiqués dans la région. (CEDEAO, 03/07/2013)

31/07/2013


L’Afrique du Sud lance son système d’enregistrement des savoirs autochtones

Le Système national d’enregistrement (National Recordal System, NRS) du Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR), en Afrique du Sud, vise à protéger, préserver,  promouvoir et exploiter de manière responsable les systèmes de savoirs autochtones du pays. Le NRS documentera et compilera les savoirs autochtones sur la plate-forme d’information et  de communication des systèmes nationaux de gestion des savoirs autochtones (NIKMAS). Le système enregistrera les savoirs autochtones sous leur format oral original, les reliant à un  schéma complexe de métadonnées afin de prendre les dispositions voulues pour assurer leur protection positive et défensive (juridique). Riëtte Pretorius, responsable projet au CSIR, déclare  que ce système contient aujourd’hui les savoirs en matière de médecine traditionnelle et d’aliments indigènes en Afrique. Il pourrait inclure prochainement les arts, l’artisanat et les pratiques  agricoles. Des agents communautaires reçoivent actuellement une formation et des centres de documentation sont créés à travers le pays.(CSIR, 18/06/2013)

31/07/2013